BIRDY ADMINISTRATRICE
Nombre de messages : 41735 Date de naissance : 05/12/1964 Age : 59 Localisation : Aux portes des Monts d'Arées emploi : Forumeuse Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Boutique Mamie dans Paris Match Jeu 08 Mai 2008, 11:26 | |
| 07 Mai 2008 - 11:17 Mamie, reine des fifties Avec son inégalable look fifties, c’est une célébrité. Elle a ouvert Mamie il y a plus de vingt ans avec son compagnon Yannick et, depuis, sa boutique est devenue un repère, un vrai musée du rétro Match Art de Vivre Mamie dans son antre, à côté de Barbès. __________________________________________________________________________ par Catherine Schwaab Chez Mamie, on croise des initiés et des vedettes. De John Galliano qui raffole de ses robes bustiers, à Margiela ou Marc Jacobs. On y côtoie aussi les fines mouches du showbiz : Audrey Tautou, Ludivine Sagnier, Adrienne Pauly, Elodie Bouchez, Philippe Katerine, Elena... et même Valérie Lemercier, « qui porte à merveille les années 60 », et Catherine Deneuve qui apprécie sa lingerie. Il faut dire que, si l’on veut se tricoter un look vintage ou peaufiner sa culture du vêtement 40-50, Mamie – en fait Brigitte Chiron – est « la » référence. D’un coup d’œil elle vous donne le pedigree d’une robe, d’un manteau, d’un soulier. Elle a tout appris sur le tas, avec quelques références tout de même. « Ma mère s’achetait du Saint Laurent, “le maître” comme elle disait. On allait à l’usine, j’avais 10-11 ans. » Elle, ne s’habillait pas comme maman. « J’étais “ska”, glam-rock dirait-on aujourd’hui. Pantalons moulants à carreaux, talons en métal, coiffure qui montait au ciel avec des fils de fer dans les chignons et, surtout : fardée noir et blanc, façon raton laveur ! » Elle « monte » à Paris. « C’était les années 70-80, il y avait les “bandes” des Halles, un peu voyous mais sympathiques. On était une vingtaine. Comme on adorait le swing des fifties, on a créé les zazous, j’étais la seule fille. Le soir, on faisait les soirées d’Albert. » Albert, DJ avant la lettre, qui mixait des vieux disques en costume à carreaux et chemise blanche. « On pratiquait le rétro pour se démarquer. En musique, danse, bagnoles... Je portais le pantalon rose assorti à la Cadillac ! Certains se moquaient de nous, parfois ça finissait en bagarre. » Avec l’avènement des folles années Palace, puis des Bains-Douches, la mode leur donne raison : ne pas avoir un look devient du dernier ringard. Brigitte rencontre Yannick, une histoire dure depuis vingt ans. « Il m’a initiée aux fifties. » C’est à Pigalle, dans ses légendaires cabarets à moulures et arabesques décorés par Erté que la bande trouve ses repères : la Nouvelle Eve – la seule qui reste –, le Folie’s Pigalle... Yannick est un DJ très élégant ; ensemble ils donnent le « la », mettent de l’ambiance dans les soirées. « Les patrons nous aimaient bien, on arrivait à La Java, aux Trois Mailletz, on ne payait pas, on s’amusait. On a connu Dany Brillant – c’est Yannick qui lui a trouvé son nom ! –, on a commencé à organiser des fêtes 30, 40, avec des shows de claquettes. » AH, LES GUINGUETTES! Le couple et sa bande se mettent en tête de ranimer l’esprit des congés payés, la naïveté coquette des déjeuners au bord de la Marne. Du deuxième degré rétro en pleines années fric. « A l’époque, vers 1985, les gens ne savaient même pas orthographier le mot guinguette ! A Champigny-sur-Marne, on crée la Guinguette du Martin-Pêcheur. On se pointait avec le phono, le canotier, le petit vin blanc, les brochettes... un vrai film de Duvivier ! On organisait le barbecue, on vendait les brochettes crues, et tout le monde faisait connaissance autour du gril ! Plein de couples s’y sont formés. On faisait les 14 Juillet, on allait chercher des groupes étrangers de swing dans les festivals anglais, hollandais, belges, on les logeait à la maison. On a fini par drainer 600 à 700 personnes. Les disputes ont commencé. Alors Yannick a dit : “On arrête.” D’ailleurs on était épuisés. On s’est mis à organiser des soirées à Paris : au Balajo, à La Java. » En 1992, Yannick et Mamie se promènent dans leur Opel turquoise rue de Rochechouart. Ils repassent pour la vingt-cinquième fois devant leur coup de cœur : une bonneterie-vêtements-pour-enfants. « On rêvait d’en faire un bar. Le proprio refuse. Alors on s’adapte : on crée un lieu où venir se costumer et où organiser des soirées. Au début, on chine des fringues aux puces, on fait dépôt-vente, on “lâche” des pièces de notre propre garde-robe... On n’a que deux portants ! On attire d’abord des costumières et les créateurs. Puis une clientèle d’artistes, de marginaux, d’étrangers, plus branchés rétro que les Français. Enfin, les clientes mode. » Tous les brocanteurs vous le diront, le problème n’est pas de vendre, c’est de trouver la marchandise. « On cherche les dead stocks : du neuf. Et on chine essentiellement aux Etats-Unis. » Au fil des ans, la petite boutique sur trois étages devient un capharnaüm : les accessoires dans l’entrée, la femme un peu partout, robes serrées sur les portants, l’homme au fond, les manteaux, tailleurs, le hors-saison en haut, les chaussures au sous-sol. Là, c’est un vrai musée du soulier : « Certaines sont tellement bien faites que tu peux les exposer comme une sculpture ! Il nous arrive d’en acheter 1 000 paires. Ensuite il faut tout trier, classer, éliminer les 30 % ou 40 % de chaussures d’enfant qui ne se vendent pas. » Il y a la lingerie en Nylon, les culottes 1950 pour des collectionneurs « limite fétichistes ». IL FAUT QUE ÇA PLOMBE!Le vêtement est porteur d’une culture, comme un être vivant. Mamie a ses « têtes » : « J’adore le vêtement hollywoodien, majestueux, très structuré, taille bien prise, épaules fines, coloré, flatteur, excentrique... Nous, les Français, nous sommes un peu trop noir-marine. Mais le rétro français a le sens du détail, le raffinement du carreau placé dans le bon sens, les perlages, les broderies, les applications, bref, la tradition de nos petites mains... » Les jeunes y puisent un enseignement. Et sont infatigables : « Ils cherchent partout, de Guerrisol à Zara, H&M... ils voient la différence entre un vintage chez moi et une réplique rétro sans la belle matière, les finitions... » La qualité a décliné depuis les années 70, c’est une évidence : « Zips Nylon, ourlets à la machine... Et le poids du tissu est fondamental pour un beau tombé. Il faut que ça plombe. Autrefois, on cousait des plombs dans les ourlets, moi j’en mettais partout, jusque dans le revers des pantalons... » Tout l’esprit fifties est là, dans cette forme de raideur graphique qui sangle la silhouette, ordonne la démarche, chez l’homme comme chez la femme. Certains couturiers, certaines saisons – Balenciaga, Galliano, Gaultier, Mugler, Marni... – ravivent cette tenue de la coupe, des matières. Mais au prix d’une machine à laver ! Mamie a décidé de rendre accessible cette élégance : « Je vais lancer des rééditions. Je chine des tissus, des fonds de stocks de tailleurs, des coupons couture au marché Saint-Pierre, et je fais faire sur mesure des répliques de raretés basiques dans un esprit 1940. Costumes pour hommes et pour femmes. » Le style Marlene Dietrich en pantalon à pont, l’allure Katharine Hepburn ou Humphrey Bogart, sans parler du tailleur si sexy de Lauren Bacall. Suffisait d’y penser. Mamie et Mamie Blue, deux boutiques côte à côte, l’une pour femmes, l’autre pour hommes, au 73 et au 69, rue de Rochechouart 75009 Paris, tél. : 01 42 82 09 98 et 01 42 81 10 42.Source : | |
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ritchy54 Méga Rockin
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| Sujet: Re: Boutique Mamie dans Paris Match Jeu 08 Mai 2008, 13:11 | |
| merci birdie je suis aller plusies fois chez elle c super! | |
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BIRDY ADMINISTRATRICE
Nombre de messages : 41735 Date de naissance : 05/12/1964 Age : 59 Localisation : Aux portes des Monts d'Arées emploi : Forumeuse Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Boutique Mamie dans Paris Match Jeu 08 Mai 2008, 14:08 | |
| Oui, nous aussi, on y allait souvent. De plus à l'époque la soeur de Gilles était l'une des bonnes copines à Yannick et Brigitte, c'est elle qui nous les a fais connaitre Et je peux dire que c'est l'une des boutiques la mieux de Paris. D'ailleurs à une époque, je crois que les habits étaient parfois loués pour des films. | |
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KING YOYOGI PARK Méga Rockin
Nombre de messages : 2142 Date de naissance : 01/04/1964 Age : 60 Localisation : ( Essonnes 91 ) Loisirs : Ecouter les Baseballs et regarder Grease en boucle !!! Date d'inscription : 19/03/2008
| Sujet: Re: Boutique Mamie dans Paris Match Mer 28 Mai 2008, 21:44 | |
| Bel article ma foi ............... Faudra vraiment que je pense a y faire un p'tit tour ................. | |
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BIRDY ADMINISTRATRICE
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| Sujet: Re: Boutique Mamie dans Paris Match Mer 28 Mai 2008, 22:01 | |
| Tu as raison, car c'est vraiment la caverne d'Ali Baba !! | |
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KING YOYOGI PARK Méga Rockin
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| Sujet: Re: Boutique Mamie dans Paris Match Ven 06 Juin 2008, 22:28 | |
| - Admin BIRDIE a écrit:
- Tu as raison, car c'est vraiment la caverne d'Ali Baba !!
J'espere qu'il seront ouvert sur fin juin/debut juillet ??? Peux pas y aller avant......... | |
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donald Modérateur
Nombre de messages : 5346 Date de naissance : 03/02/1959 Age : 65 Localisation : devant le clavier Date d'inscription : 19/01/2008
| Sujet: Re: Boutique Mamie dans Paris Match Ven 06 Juin 2008, 22:38 | |
| j'y suis passé ce matin en moto vers 11h30, mais le rideau de fer était baissé mais la porte étai ouverte alors j'ai continué en pensant ( hé oui ça m'arrive) que c'était fermé. donc à plus tard | |
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