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| Sujet: Rock'n'Roll 39-59 Paris Mer 16 Mai 2007, 07:12 | |
| :hello: Rock'n'Roll 39-59Paris22/06/2007-28/10/2007Musée : Cartier ( Fondation ) Information :La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Rock’n’Roll 39-59, une exposition consacrée à la genèse et aux débuts du rock’n’roll aux États-Unis, de l’explosion du boogiewoogie dès 1939 aux événements de la fin des années 50 marquant le déclin de ce qu’on peut appeler le premier âge d’or du rock’n’roll.
Regroupant des affiches exceptionnelles, des disques et objets rares d’époque, mais aussi des photographies, des films, et bien sûr de la musique et du son, l’exposition invite le visiteur à revivre ce bouleversement culturel, miroir d’une société en plein changement.
L’exposition propose un parcours à travers les différents genres musicaux qui ont influencé ce véritable « melting-pot » musical qu’est le rock’n’roll : blues et gospel, grands orchestres de jazz, country, et surtout rhythm’n’blues. Elle s’attache à l’histoire d’individus exceptionnels qui en ont été les architectes, qu’il s’agisse de musiciens comme Fats Domino, Bo Diddley, Little Richard, Chuck Berry et Elvis Presley, ou d’hommes de l’ombre comme Sam Phillips, le fondateur de la maison de disques Sun Records.
Lorsqu’en 1956, grâce à la télévison, le rock’n’roll incarné par Elvis Presley fait brutalement irruption dans les foyers américains, il provoque un véritable séisme. Une façon de chanter inédite et pleine de liberté, des jeux de scène provocants et une allure exubérante : la manière d’être entièrement nouvelle du jeune chanteur choque les classes moyennes blanches, qui vivent dans la société conformiste, ségrégationniste et prospère de l’Amérique d’après-guerre. Cette liberté d’esprit, ingrédient principal du rock’n’roll naissant, est cependant déjà familière à la communauté noire, au coeur de laquelle était né le rhythm’n’blues dans les années 40.
Cette musique noire américaine d’une formidable créativité n’est pendant longtemps reprise par les grandes maisons de disques que sous la forme de covers – pâles imitations de tubes rhythm’n’blues par des chanteurs de variétés conventionnels. Mais lorsque des disc-jockeys tels qu’Alan Freed refusent de passer ces versions à la radio, leur préférant les originaux, un phénomène nouveau se met en marche. Les barrières musicales entre les races commencent à tomber. Le rock’n’roll, composé de rhythm’n’blues mâtiné de country, fait naître un son radicalement différent, porté tout d’abord par les musiciens blancs, suivis de près par des artistes noirs. Il conquiert rapidement une nouvelle catégorie de population dotée d’un fort pouvoir d’achat et en passe de jouer un rôle important dans la société américaine : les adolescents. À partir du milieu des années 50 c’est une véritable déferlante, soutenue par le succès sans précédent d’Elvis Presley et d’autres artistes talentueux tels que Carl Perkins, Jerry Lee Lewis ou Buddy Holly. Toutefois, la fin des années 50 voit le déclin de quelques-unes des plus importantes figures du mouvement: Elvis est envoyé au service militaire, Little Richard abandonne le rock’n’roll pour la religion, Buddy Holly meurt dans un accident d’avion, Jerry Lee Lewis fait scandale en se mariant avec sa cousine de 13 ans. De médiocres imitations préfabriquées des pionniers du rock’n’roll commencent à inonder le marché. Autant d’événements qui marquent la fin d’une époque. Telle est l’histoire que raconte Rock’n’Roll 39-59, une exposition qui replace ce phénomène musical au sein d’un contexte plus vaste, celui des évolutions sociales, culturelles et artistiques de l’époque. Elle invite ainsi le visiteur à découvrir une période importante de la vie américaine qui vit coïncider, non pas par hasard, les premiers pas du mouvement pour les droits civiques et les bouleversements musicaux de la génération d’après-guerre. Info surhttp://www.artsgate.net/fr/Expo_Detail.asp?ID=2916 ***Arcangela*** |
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